La tribune de l'éducation et de la formation

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Participer à la loterie Américaine : la nécessité de se faire assister !

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Comme chaque année, le gouvernement américain va dans les tous prochains jours lancer l’édition annuelle du programme « Diversity Visa », appelé DV 2016. Une opération qui à son terme permettra à près de 50.000 personnes issues des cinq continents d’obtenir un visa de résident permanent aux Etats Unis d’Amérique.

Ainsi, à compter du mois d’octobre prochain, en vous rendant sur le site internet du département d’Etat Américain à l’adresse  http://www.dvlottery.state.gov/  et en remplissant convenablement un formulaire ouvert à cet effet, il vous sera possible avec un peu de chance de devenir citoyen du pays le plus développé du monde !

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Toutefois, bien que le remplissage en ligne de ce formulaire soit à priori facile, il convient de signaler qu’elles sont plusieurs milliers, ces candidatures qui sont purement et simplement rejetées, du fait de nombreuses erreurs de remplissage. En effet, selon les spécialistes,  « plus de 30% des participants dans le monde seraient annuellement éliminés, en raison des photos non conformes, ou encore des erreurs s'étant glissées dans leur fiche de candidature ». D’où la nécessité pour toute personne caressant le rêve américain de se faire assister dans ce « jeu » par des experts en la matière. Lesquels experts vous aident  à soumettre une candidature recevable. Et, au rang des structures sérieuses mondialement reconnus en la matière, le cabinet France Service dont le siège est à Los Angeles aux Etats Unis se positionne parmi les plus expérimentées. Car, fondée en 1989 , cette structure a déjà permis à plusieurs milliers de  personnes de participer avec succès à cette loterie américaine. Et, pour cette année 2014 France Service se propose une fois encore de venir en aide  aux participants à la DV 2016, notamment  ceux originaires de la France, mais aussi ceux des pays francophones qui rencontrent trop de difficultés lors du remplissage en ligne de cette fiche qui est en anglais.

Ainsi, en prenant attache avec France Service à l’adresse internet  www.franceservice.com,  il est cette fois possible pour vous de soumettre de façon certaine votre candidature à ce programme d’accession à la citoyenneté américaine. Et ceci, contre des honoraires que beaucoup jugent accessibles. Plus loin encore, afin d’éviter les bousculades de la dernière minute, le cabinet France Service permet aux participants tout au long de l’année de lui transmettre leurs coordonnées, afin que leurs candidatures soient enregistrées dès les premières semaines du lancement de la D.V ; ceci, pour accroitre leurs chance de gain.

Ils sont aujourd’hui plusieurs centaines de milliers, ces hommes et femmes qui ont vus leur rêve américain se réaliser, grâce à cette loterie que lance depuis 1994 le gouvernement Américain, entre le mois d’octobre et celui de novembre. Un programme qui peut constituer pour la jeunesse africaine un bon moyen pour solliciter sans trop de tracasserie le très prestigieux visa Américain. Reste donc pour chacun d’eux  à avoir un bon reflexe, en se faisant  accompagner par des experts de la trame de ceux que nous propose le site internet www.franceservice.com !

 

 

source photo green Chttp://goldenstatenovel.netard:


29/09/2014
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Maurice Deffo Tene reçu par les autorités camerounaises

Le jeune auteur camerounais Maurice Deffo Tene a été reçu le lundi 18 Novembre 2013 par L'inspectrice Générale des Enseignements au Ministère des enseignements secondaires du Cameroun. Au menu des échanges; les solutions pouvant aider l'enseignement technique camerounais de décoller définitivement. Après avoir adressée les félicitations du Ministre des Enseignements Secondaires au jeune auteur, l'Inspectrice lui a demandée de ré-préciser ses suggestions, afin qu'ensemble ils en débattent. En un peu plus de 40 minutes, Maurice Deffo Tene a égrainer un chapelet de mesures à observer par la communauté éducative pour que l'enseignement technique camerounais puissent confirmer tout le bien que l'on lui attribue.

Voici en effet, résumé en 10 points, les suggestions de l'auteur du livre à succès , « L’enseignement Secondaire Technique et Professionnel au Cameroun ; le vrai visage d’un sous-système mal connu » publié au mois de juillet dernier aux éditions EDILIVRE en France

 

Le Cameroun ambitionne d’intégrer d’ici 2035 le très prestigieux cercle des pays émergents. Un défi pour lequel  notre système éducatif en général et l’enseignement technique professionnel singulièrement jouera un rôle incontournable.

Ainsi, afin de jouer pleinement sa partition dans ce pari  historique, notre enseignement technique mérite de subir un toilettage minutieux. Lequel toilettage passe l’observance d’un certain nombre de  mesures :

  1. Toiletter les programmes d’enseignement, en écartant purement et simplement les modules sans importance avérée ;  
  2. Encourager les jeunes à opter pour l’enseignement technique, en leurs accordant certains privilèges spéciaux ;
  3. Faire de l’équipement des ateliers une priorité des priorités, et veiller au bon usage des appareils et matières d’œuvre ;
  4. Renforcer les compétences pratiques des enseignants ;
  5. Arrêter les créations fantaisistes des établissements d’enseignement technique ;
  6. Prévoir pour les examens C.A.P et Baccalauréats techniques un stage en entreprise, avec éventuellement  une soutenance devant un jury ;  
  7. Rendre obligatoire les visites de chantier et d’entreprisses ;
  8. Introduire des cours de montage de  projets et de management dans les programmes de formation ;
  9. Recruter massivement les enseignants ; tout en revoyant la façon avec laquelle ceux sortis  des ENIET sont actuellement admis  à la  fonction publique ;
  10.  Faciliter l’accès à l’ENSET aux diplômés des ENIET, notamment ceux possédant un baccalauréat.

02/12/2013
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Comprendre l’enseignement technique camerounais avec Maurice Deffo Tene

Sous-estimé et mal connu, l’enseignement secondaire technique au Cameroun a longtemps souffert de nombreux préjugés. Marginalisé et négligé depuis l’époque coloniale, cet ordre d’enseignement pourtant d’une importance plus que capitale tente difficilement depuis quelques années de prendre sa véritable place au sein d’une société camerounaise où le travail manuel est très dévalorisé. Afin de restituer à ce vivier des futurs cadres camerounais  sa réelle identité, Maurice Deffo Tene, un  jeune enseignant diplômé de l’ENIET de Yaoundé a publié au mois de juillet dernier en France un livre dans lequel il présente fidèlement cet ordre d’enseignement avec ses atouts, ses limites, ainsi que les suggestions qui pourraient l’aider à mieux répondre aux multiples défis qui l’interpellent.

Paru aux éditions Edilivre à Saint-Denis, « L’enseignement secondaire technique et professionnel au Cameroun : le vrai visage d’un sous-système mal connu » est un livre historique utile à tout le monde (décideurs, étudiants, experts, parents, organises internationaux…). Un ouvrage qui a reçu sur place au Cameroun un accueil plus que chaleureux. D’ailleurs, avec éventuellement le soutien du Ministère des Enseignements Secondaires, la cérémonie de dédicace dudit ouvrage pourra se tenir dans les toutes prochaines semaines.

Le livre comporte 94 pages, et est imprimé suivant les nouvelles normes environnementales. Il est aussi vendu en e-book sur le site de la maison d’édition www.edilivre.com.

L’auteur quant à lui vous répond à l’adresse mauricedeffo@yahoo.fr


01/12/2013
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Exclusif : Maurice Deffo Tene décrypte l’enseignement technique camerounais dans un livre

De l’époque coloniale jusqu’à ce jour, l’enseignement technique professionnel  a toujours été perçu par les camerounais comme celui réservé aux couches les plus défavorisées de la société. Ainsi, seuls les enfants les moins doués intellectuellement sont orientés vers ce système. Plus loin, même au sein des familles, les enfants orientés vers l’enseignement technique souffrent d’une marginalisation indescriptible de la part de leurs frères et même parfois de leurs propres  parents. Car, ici, le travail manuel est très dévalorisé ; surtout que le rêve de tout enfant est d’être « demain » avocat, magistrat, administrateur, médecin, bref tout ce qui a trait à la bureaucratie. Une situation bien triste, surtout quand on sait que le pays ambitionne d’ici 2035 d’intégrer le très prestigieux cercle des pays émergents. Un défi qui ne pourra être relevé que si les mentalités évoluent un tout petit peu au sujet de l’enseignement technique. Car, aucun pays au monde ne saurait parler « développement » sans un tissu industriel fort et sophistiqué.

C’est ainsi que pour  apporter des réponses justes et claires aux préoccupations des uns et des autres sur l’enseignement technique camerounais, un jeune auteur vient de commettre aux éditions Edilivre un ouvrage intitulé : L’enseignement Secondaire Technique et Professionnel au Cameroun ; le vrai visage d’un sous-système mal connu.

Dans ce livre de 94 pages, Maurice Deffo Tene qui est un enseignant camerounais de 25 ans présente l’enseignement secondaire technique de son pays avec ses atouts, ses problèmes, et surtout les solutions qui pourraient aider à le sortir de son anonymat. Et tout ceci, dans un style simple et accessible à tous. Egalement, toujours dans ce livre, le jeune auteur propose en documents annexes plusieurs précieux textes officiels régissant cet ordre d’enseignement au Cameroun.

Bien que n’étant pas encore pris en charge par la fonction publique camerounaise, le jeune auteur a pu avec ses modestes moyens réaliser un travail plutôt émerveillant. Toutes choses qui nous laissent penser que l’ouvrage connaitra un succès historique. Déjà que c’est le tout premier ouvrage exclusivement consacré à cet ordre d’enseignement. C’est donc le lieu ici pour nous d’inviter les organismes internationaux (Unesco, Unicef…) et surtout le gouvernement camerounais à soutenir cette initiative, afin que ce livre soit le plus accessible possible. Surtout que l’auteur dit être prêt à travailler avec tout le monde.

L’œuvre est disponible à l’adresse : http://www.edilivre.com/l-enseignement-secondaire-technique-et-professionnel-au-cameroun-maurice-deffo-tene.html ; et coûte 12 euros pour la version papier, et 7,20 euros pour la version électronique. De même, pour tous ceux qui souhaiteraient entrer en contact avec l’auteur, la bonne adresse est la suivante : mauricedeffo@yahoo.fr.

un article de Monsieur Duverger de www.come4news.com


27/08/2013
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Les conditions de travail des Instituteurs au Cameroun

Cameroun : Plaidoyer pour les Instituteurs et les Infirmiers

Par Monsieur Duverger

 

Les Camerounais tout comme la quasi-totalité des habitants des pays dits du Sud se sont laissés berner durant près d’une décennie par un slogan suffisamment flatteur du système des nations unies : Les OMD ;  entendez les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Un concept savamment conçu par les spécialistes de l’Onu, qui visait à amener et surtout à aider les pays en développement à prendre des mesures urgentes, afin de garantir à leurs populations le strict  minimum vital à savoir une éducation de base pour tous, et une couverture sanitaire satisfaisante de l’ensemble de leur territoire.

Ainsi, chaque pays se devait de prendre des mesures urgentes telles que la construction et l’équipement des écoles et dispensaires, le recrutement et surtout la revalorisation des conditions de travail des enseignants, infirmiers et médecins. Cependant, si les pays en voie de développement des autres continents se battus pour relever ce challenge, ceux d’Afrique et le Cameroun en particulier sont carrément passé à côté de cette autre opportunité unique.

Car au Cameroun, le personnel médico-sanitaire et surtout les instituteurs qui sous d’autres cieux constituent de petits « Dieux » sont les plus marginalisés. A l’aube des années 2004, le gouvernement camerounais avec l’aide des agences spécialisées de l’Onu  a lancé une opération de contractualisation des Instituteurs et d’infirmiers, qui à son terme a permis le recrutement à la fonction publique de près de 15.000 Instituteurs et de quelques 6.000 Infirmiers. Des chiffres très insignifiants, pour un pays qui a gelé les recrutements à la fonction publique pendant près d’une décennie et donc les besoins s’estiment à plusieurs centaines de milliers. Malheureusement, une fois le financement de la communauté internationale rendu à son terme, le pouvoir de Yaoundé va lui aussi stopper l’opération qui pourtant était supposé se poursuivre  chaque année. Tout récemment, dans le cadre du recrutement de 25.000 jeunes à la fonction publique que le Président de la République Paul Biya a lancé en prélude aux élections présidentielles de 2011, on a recruté moins de 5000 d’entre eux, et dans des conditions totalement floues (dans un pays où la corruption, le tribalisme et le copinage règnent en maîtres absolus).

Le Cameroun compte à ce jour plusieurs centaines de structures (publiques et privées) de formations du personnel médico-sanitaire et d’Instituteurs. Des structures qui déversent chaque année sur le marché de l’emploi plusieurs dizaines de milliers de chômeurs. Des chômeurs qui pour le plus part choisissent depuis un certain temps d’aller se chercher ailleurs ; notamment dans les pays de la sous-région où ils sont très prisées pour leurs aptitudes. Le président de la République Paul Biya est donc ici interpellé ; lui devrait et de toute urgence stopper cette fuite de la matière grise camerounaise en autorisant le plus tôt possible un recrutement automatique du personnel médico-sanitaire et des Instituteurs (enseignement général et technique) à la fonction publique. Plus loin, le chef de l’Etat camerounais devrait interpeller l’actuel ministre camerounais de la fonction publique qui a à nouveau gelé les recrutements à la fonction publique. Avec un budget 2013 d’un peu plus de 3.000 milliards de francs CFA, le Cameroun peut et bien lancé une autre opération de recrutement de 25.000 jeunes. Pourquoi pas 50.000 ? Surtout que les autorités ne veulent pas structurer le secteur privé, afin de lui permettre de les venir aide.

 


21/02/2013
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