La tribune de l'éducation et de la formation

La tribune de l'éducation et de la formation

Monde


Voici le système éducatif de la Chine

Le système éducatif chinois
 
 
Afin de permettre de mieux répondre aux évolutions du monde contemporain et aux attentes de la population chinoise, le système éducatif chinois a entamé une réforme sans précédent. Cette réforme englobe tous les aspects éducatifs des établissements préscolaires à la formation continue, y compris les objectifs pédagogiques, la place des enseignants et des chercheurs, la coopération internationale. Un énorme effort a été lancé en 1995 pour accroître les taux de scolarisation dans l'enseignement secondaire et supérieur. I . La réforme en cours Plusieurs objectifs ont été fixés : généraliser la scolarisation obligatoire pendant neuf années (actuellement, seuls les trois-quarts d'une classe d'âge suivent une scolarité de 9 ans) ; supprimer l'illettrisme ; développer l'enseignement secondaire technique, l'enseignement pour adultes et la formation continue ; améliorer le niveau d'éducation des filles, des minorités nationales et dans les régions pauvres ; rénover et construire des bâtiments pour la recherche et l'enseignement afin d'augmenter la capacité d'accueil des étudiants. Pour réaliser ce plan ambitieux, les autorités ont délégué une partie conséquente de la gestion des infrastructures éducatives aux provinces, municipalités et régions autonomes, tout en conservant leurs prérogatives dans les domaines de la politique éducative et de sa mise en œuvre. Petit à petit une « carte scolaire » apparaît. Cette politique aboutit, dans la pratique, à la fusion d'un certain nombre d'établissements et à la création de nombreux établissements privés (environ 50 000 établissements pour 16 millions d'étudiants scolarisés dans le privé). On assiste à l'émergence d'un "marché de l'éducation" qui suscite l'apparition de nouvelles offres (cours du soir, écoles pour les enfants des travailleurs migrants, agences facilitant les études à l'étranger). Cela induit une concurrence entre les établissements qui les pousse à s'adapter plus précisément à la demande des étudiants. À travers une augmentation significative des droits d'inscription, les établissements financent partiellement leur modernisation (les frais d'inscription dans une université sont d'au moins 3500 à 5000 RMB, soit trois à quatre fois le salaire mensuel moyen). Le financement des études constitue désormais un budget important pour les familles. II. La revalorisation du statut de l'enseignant Le statut des enseignants est en cours de revalorisation, particulièrement d'un point de vue financier, afin d'éviter que les enseignants n'aillent chercher des revenus complémentaires dans des activités annexes (enseignement privé ou activités commerciales). En effet, les enseignants de lycée touchent à l'ordre de 1321 RMB (159 USD) par mois à Pékin et 1000 RMB dans les campagnes. Pour réduire l'important retard en matière de pédagogie, des formations en didactique et sur le contenu pédagogique sont désormais proposées à un nombre croissant d'enseignants. Les enseignants en surnombre, ou non qualifiés, sont licenciés.. Afin d'accroître la qualité des enseignants, un système de concours de recrutement et d'inspection se met en place : 65% des enseignants du collège et 95% des enseignants du primaire satisfont aux récents critères de qualité. Ces chiffres sont en constante croissance. Le gouvernement tente de mettre en place une rotation des enseignants entre les campagnes et les villes pour réduire les disparités. III. Le concours d'entrée à l'université La compétition pour accéder à l'enseignement supérieur est sévère. Dans les dernières années du secondaire, les élèves concentrent leurs efforts sur la préparation du concours d'entrée à l'université: le "gaokao". Un échec au gaokao signifie bouleverse les perspectives d'avenir d'un jeune Chinois. Sur les 5, 27 millions à s'être présentés aux épreuves du gaokao en 2002 (les autorités chinoises prévoient un nombre supérieur à 8 millions pour 2005), un peu plus de la moitié ont été admis dans une université. Les réformes initiées en 1999 tendant à élargir l'accès à l'enseignement supérieur se heurtent aux limites de la capacité d'accueil des établissements et du budget consacré à l'éducation. Commandée par la forte demande d'études supérieures des jeunes générations chinoises, la réforme actuelle du gaokao porte à la fois sur le contenu des épreuves et sur la modernisation du système d'inscription des futurs étudiants. Dans sa forme initiale, le gaokao se compose de trois épreuves fondamentales: chinois, mathématiques, anglais. Une des formules expérimentées et à l'œuvre par exemple à Canton, Pékin et Shanghai est la formule "3+1", dans laquelle s'adjoint une épreuve de synthèse à orientation soit scientifique (physique, chimie, biologie) soit littéraire (histoire, géographie, politique). L'objectif est de permettre au candidat de s'orienter vers un domaine de spécialité. La mise en œuvre de ces expérimentations est décentralisée, ce qui fait que dans l'état actuel les modalités du gaokao varient selon les provinces, voire selon les villes. En outre, la note minimale d'admission est fixée au niveau provincial (ou municipalité ou région autonomes), en fonction des priorités locales de développement. Il en résulte une situation complexe et de grande disparité où les conditions d'équité entre les candidats à l'échelle de la Chine sont discutées. D'autant plus que pour recruter leurs futurs étudiants, les universités se réfèrent exclusivement à la note obtenue au gaokao. IV. L'enseignement supérieur L'examen national d'entrée à l'université n'admet que 13% d'une classe d'âge (cf. tableau 5). La volonté politique affichée est d'accroître ces effectifs pour atteindre, à l'horizon 2010, 15% d'une classe d'âge. Cet objectif a d'importantes répercussions sur la politique de construction des établissements et sur le recrutement des enseignants. L'augmentation devrait bénéficier plutôt aux formations techniques (elles ont gagné 5 points en deux ans) puisque désormais les étudiants partent seuls à la recherche d'un emploi et que les besoins actuels sont forts dans ces domaines. À travers la généralisation de formations supérieures techniques, en deux ou trois ans, une nouvelle frange d'étudiants issus de l'enseignement général ou spécialisé accède à l'université. Une forte proportion des étudiants qui n'accèdent pas à l'université se tourne vers des diplômes d'autodidacte : plusieurs millions par an s'inscrivent à des cours du soir et à des examens spécifiques. Les 1225 établissements supérieurs bénéficient de plusieurs tutelles : - les universités dépendant directement d'un ministère (il s'agit des universités d'excellence) ; - les universités dépendant partiellement d'un ministère et d'un gouvernement provincial ; - les universités dépendant directement des gouvernements de province ; - les universités dépendant directement des municipalités. Pour les formations supérieures initiales, on distingue : - les formations courtes professionnelles en deux ans (dazhuan, Bac+2, en instituts professionnels) ; - les formations générales et professionnalisantes en trois ans (dazhuan, Bac+3, en universités ou en instituts professionnels) ; - les formations générales en quatre ans (benke, Bac+4, uniquement en universités, qui correspondent aux formations « undergraduate » du système anglo-saxon) ; - les formations en trois ans qui suivent le benke (shuoshi, bac+5 à bac+7, qui correspondent aux « masters » du système anglo-saxon) ; - le doctorat (boshi, bac+8 à bac+10, les filières doctorales sont peu nombreuses et réservées aux meilleures universités). Pour ce qui est du personnel enseignant, on distingue : - les professeurs habilités à diriger des doctorats (ils soutiennent une habilitation à diriger des recherches en plus de leur doctorat) ; - les professeurs (ils doivent être titulaires d'un doctorat) ; - les professeurs associés (ils ne sont pas titulaires d'un doctorat) ; - les assistants. V. Les programmes d'excellence et l'ouverture internationale des universités Le Ministère chinois de l'Éducation a identifié, dans un certain nombre d'établissements, des filières d'excellence qu'il intitule « disciplines clés d'État » (State Key Specialities). Trois disciplines (cf. tableau 8) concentrent la majorité des effectifs des étudiants et ont absorbé la plus grande partie de l'accroissement des effectifs entre 1998 et 2001 : les études d'ingénieur, l'économie/gestion ainsi que les lettres et langues. Ces disciplines indiquent sans doute la volonté d'ouverture de la Chine et sont à privilégier dans la coopération universitaire. Les universités renforcent de plus en plus leurs liens avec le monde des entreprises. Le gouvernement a lancé en 1994 le "Programme 211" afin de promouvoir 100 universités d'excellence pour le 21ème siècle, qui bénéficient d'un soutien accru de la part du Ministère et des provinces. Les dix meilleures universités de Chine se sont regroupées en une association pour acquérir, d'ici vingt ans, une dimension internationale de premier plan. D'autres se regroupent, fusionnent, pour atteindre le seuil critique de reconnaissance internationale. Ces réorganisations sont un préalable au contrat signé entre l'État et les établissements. L'ouverture internationale des établissements se poursuit à un rythme rapide depuis ces vingt dernières années. La République populaire de Chine accueille actuellement environ 80000 experts étrangers par an dont 13000 pour le compte des établissements du supérieur. Les étudiants ont trois possibilités pour partir à l'étranger : dans le cadre d'accords inter-universitaires, dans le cadre des bourses gérées par le CSC (China Scholarship Council) avec d'autres pays, dans le cadre d'un autofinancement des étudiants qui implique de passer par les agences d'intermédiaires chinois agréées par le Ministère chinois de l'éducation. Les diplômes conjoints délivrés en Chine avec des établissements étrangers sont, depuis l'an 2000, soumis à quota et très encadrés. VI. Un engouement croissant pour les études supérieures à l'étranger Le nombre d'étudiants partis à l'étranger a doublé entre 2000 et 2001, atteignant près de 84 000 étudiants en 2001 (cf. tableau 9). Le constat que les possibilités offertes par l'enseignement supérieur chinois sont limitées, le désir d'une plus grande ouverture, la possibilité d'une carrière plus intéressante et mieux rémunérée, la perspective d'une mobilité internationale sont les principaux éléments qui incitent la jeunesse chinoise à étudier à l'étranger. La combinaison de ces différents facteurs conduit à supposer que le nombre d'étudiants chinois désireux de partir à l'étranger va continuer de croître rapidement au cours des prochaines années. Cela s'explique par l'impossibilité pour les établissements supérieurs de répondre favorablement aux attentes des lycéens qui sortent ces dernières années en nombre croissant des établissements secondaires. Les demandes d'élèves sortant directement du lycée et désireux de poursuivre des études en France devraient croître considérablement d'ici deux à trois ans. D'autre part, le nombre très réduit de filières doctorales conduit beaucoup d'étudiants, y compris les diplômés des meilleures universités, à souhaiter partir à l'étranger dès l'obtention d'un premier diplôme chinois. Afin d'augmenter le taux de retour des étudiants chinois partis à l'étranger (41% actuellement), les provinces et les municipalités proposent des conditions attractives pour leur réinstallation : logement, nouvelles infrastructures éducatives, création de parcs spécialisés dans les sciences et les techniques, exonérations d'impôts pour les entreprises ayant fortement investi (cf. Pékin), ouvertures de classes bilingues pour leurs enfants qui ne maîtriseraient pas suffisamment la langue chinoise. L'adhésion de la Chine à l'OMC, et par conséquent l'espoir d'un développement économique rapide, rend également le retour au pays plus attractif. VII. La formation professionnelle et technique La formation professionnelle est une des priorités du gouvernement actuel afin d'une part, d'adapter la main d'œuvre aux évolutions du marché du travail (du fait notamment des licenciements dans les grandes entreprises d'Etat), et d'autre part de répondre à la demande de formation des personnes qui ont échoué aux examens d'entrée dans le secondaire ou dans le supérieur. Là encore, les initiatives ont été décentralisées et la formation professionnelle et technique est liée aux priorités de développement des autorités locales. Une association nationale non gouvernementale regroupe 114 établissements accueillant 80000 adultes. Près de 10 millions de personnes ont bénéficié de ce type d'enseignement dans tous les domaines, qu'ils soient du secteur industriel ou tertiaire. Il est à noter une grande disparité des établissements tant en fonction du type de formation proposée qu'en ce qui concerne la qualité de l'enseignement. L'enseignement professionnel, quel que soit le niveau, n'a pas été exclu des réformes et les autorités incitent les rapprochements avec des établissements étrangers afin de favoriser son évolution vers les standards occidentaux. Face à l'ouverture grandissante de la Chine, la jeunesse chinoise, qui connaît une nette amélioration de son pouvoir d'achat principalement en zone urbaine, souhaite allonger la durée de ses études. Le système chinois héritier d'un modèle très sélectif et restreint par des questions de budget, a du mal à répondre à une aussi forte demande. Les études à l'étranger sont considérées par beaucoup de jeunes comme un moyen de remédier aux limites actuelles du système éducatif chinois.

cliquez ici pour avoir l'article originale


01/01/2013
0 Poster un commentaire

L'enseignement supérieur en Allemagne

Zoom sur le système d’enseignement supérieur allemand

Angela Merkel: la chancélière d'Allemagne

 

 

En général, le système allemand d’enseignement ne connaît pas la dualité française entre universités et grandes écoles. Jusqu’à présent ils n’existent pas des universités des élites comme aux Etats-Unis, en Royaume-Uni ou même en France. Cela est dû au fait que les universités en Allemagne sont tenus par la loi d’autoriser l’admission pour les études. En Allemagne, 90 % des étudiants font leurs études au sein une université publique. Les universités allemandes attirent de nombreux étudiants étrangers. En 2002/2003, leur nombre s’élevait à 180 000, soit 13 % des étudiants des universités et à 47 000, soit 12 % des étudiants des Fachhochschulen (école supérieure de technologie).

En Allemagne, la condition préalable pour s’inscrire à l’université est d’avoir passé l’Abitur ou un diplôme comparable de fin d’études. En plus, un autre critère d’admission représente le numerus clausus en fonction de matière des études qui limitent le chiffre des étudiants de commencer des études, notamment en médecine, psychologie et médecine vétérinaire. Le numerus clausus est la moyenne des notes d’Abitur et peut dépendre des universités respectives ou être préfixé à l’échelle fédérale.

Depuis le processus de Bologne lancé en 1998, le système universitaire allemand connaît de profondes mutations. Lors de ce sommet européen, les ministres de l’Éducation européens se sont mis d’accord sur une grande réforme universitaire qui a pour but d’harmoniser les systèmes universitaires européens et d’assurer la bonne qualité des formations proposées. Le processus de Bologne a transformé le système d’enseignement allemand profondément en vue d’atteindre une comparabilité européenne des diplômes. Depuis 2010, les filières d’études sont regroupés selon les diplômes de Bachelor/ Master. Le but de cette réforme est d’augmenter la mobilité des étudiants et de faciliter la reconnaissance internationale des diplômes. Le système universitaire allemand n’est pas centralisé, mais incombe à la compétence des Länder. Jusqu’ici, faire ses études dans une université publique était gratuit. Lors de l’inscription, l’étudiant ne payait que les frais d’inscription. En 2005 des frais de scolarité au sein des universités allemandes avaient instauré, mais vu que la législation de l’école supérieure est l’affaire des Länder, cela dépend du Land. Cinque ans après leur instauration contestée, la Rhénanie-Du-Nord-Westphalie est, après la Hesse et la Sarre, le troisième Land (il y avait cinq Länder qui ont introduit des frais) à supprimer les frais universitaires.

Les étudiants des domaines techniques fréquentent soit des Fachhochschule (universités de sciences appliqués), qui met l’accent sur la pratique, soit des universités. Les universités sont basées sur l’idéal éducatif développé par Wilhelm von Humboldt au XIXe siècle et ont la vocation d’enseignement et de recherche. Allemagne compte 116 universités, 154 Fachhochschulen et un certain nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur avec au total près de deux millions d’étudiants qui sont inscrits.

  • Organisation des études


Semestres et vacances universitaires Les études supérieures se divisent en semestres. Le semestre d’hiver commence généralement en septembre/octobre et le semestre d’été en mars/avril. Un semestre dure six mois mais les cours mêmes n’ont lieu en général que pendant quatre ou cinq mois. Les vacances (Semesterferien) ont pour but de permettre à l’étudiant de reprendre et d’approfondir ce qu’il a déjà appris, de rédiger des exposés dans le cadre de séminaires, d’effectuer des stages ou encore, tout simplement, de se reposer avant d’entamer le semestre suivant.

Durée des études
La durée d’études réglementaire, c’est-à-dire la période nécessaire, en règle générale, pour obtenir une qualification professionnelle, est de quatre ans et demi selon la Loi-cadre sur l’enseignement supérieur. Dans certains cas fondés, la durée peut être différente. Pour obtenir le Bachelor, la durée réglementaire est de 3 ans au moins et de 4 ans au plus. Les études universitaires étant fortement axées sur la recherche en Allemagne, les étudiants sont très nombreux à dépasser cette durée réglementaire. La préparation d’un doctorat, nécessite entre 2 et 5 ans en plus des études régulières. Il est possible d’acquérir un Master comme autre diplôme qualifiant à l’exercice d’une profession ; pour cela il faut compter entre 1 et 4 ans.
Les étudiants allemands sont généralement plus âgés que les étudiants français, car ils peuvent faire une année de service civil volontaire, ou ils devraient faire un service militaire.

Etudes de base et études principales

Un cursus se divise en 2 cycles d’au moins 4 semestres chacun : les études de base (Grundstudium) et les études principales (Hauptstudium). Les études de base sont sanctionnées par un examen intermédiaire ou préliminaire (Zwischenprüfung/Diplom-Vorprüfung) et les études principales par un examen de fin d’études de type Diplom, Magister Artium ou "examen d’Etat" (Staatsprüfung). L’examen intermédiaire ou préliminaire (Zwischenprüfung/Diplom-Vorprüfung) n’est pas un certificat de fin d’études conduisant à une qualification professionnelle. Les études de base permettent à l’étudiant d’acquérir les connaissances fondamentales nécessaires à la discipline choisie et de se préparer au travail scientifique ainsi qu’à l’application concrète des connaissances acquises. Les heures de cours sont au nombre de vingt ou plus par semaine et ce sont les matières obligatoires qui constituent la plus grosse partie de l’emploi du temps à ce niveau. Les étudiants ont nettement plus de choix dans le cycle d’études principales. Ils peuvent en effet non seulement approfondir les connaissances fondamentales qu’ils ont acquises au préalable mais aussi choisir un certain nombre de matières (dites "matières obligatoires à option") de façon à se spécialiser en fonction de leurs intérêts et à apporter leur contribution à des résultats de recherche importants.

Examens et diplômes de fin d’études
Dans les universités allemandes, vous pourrez passer comme diplôme de fin d’études un Diplom, un Magister Artium (M.A.) ou un examen d’Etat. Les études de troisième cycle sont sanctionnées par le doctorat (Promotion). De nouveaux diplômes, le Bachelor ou Bakkalaureus et le Master ont été introduits.

Doctorat

Les études de doctorat peuvent s’effectuer dans toutes les disciplines enseignées dans les universités allemandes. La condition préalable pour être admis en doctorat est d’avoir accompli avec succès des études universitaires et d’avoir obtenu de bonnes notes à votre examen ou diplôme de fin d’études. Les diplômes ou titres de fin d’études supérieures obtenus à l’étranger peuvent être reconnus comme donnant droit à entreprendre des études de doctorat. Mais souvent, ils ne le seront que lorsque vous aurez satisfait à d’autres conditions, à savoir : le passage d’un examen de contrôle des connaissances, des attestations de succès à des cours complémentaires. C’est la faculté ou le Fachbereich (UER) concerné qui décidera de votre admission. Pour obtenir le titre de docteur, il vous faudra, en dehors de votre thèse de doctorat écrite (Dissertation), passer un examen oral (Rigorosum) dans la matière principale que vous aurez choisie et éventuellement dans les matières secondaires.

Pour financier les études ils existent plusieurs possibilités en Allemagne : La bourse de BaFög qui dépend des revenus des parents, mais aussi des bourses des fondations politiques et d’autres bourses de DAAD.

 

 

cliquer ici pour trouver la version originale de ce texte

 


22/12/2012
0 Poster un commentaire

Voici le système éducatif français

le système éducatif en France

 

C’est au lendemain de la Révolution française en 1789 que les principes d’une instruction commune à tous ont été posés. Le système éducatif était également réparti en trois niveaux : le primaire, le secondaire et le supérieur, une division qui existe toujours aujourd'hui.

Plus tard, Napoléon a donné le monopole du système éducatif à l’Etat, et c’est de son règne que datent certaines des grandes écoles structurées selon le code militaire, telles que Polytechnique.

Avec Jules Ferry (1881-1882), sous la IIIe république, l’école a été rendue obligatoire et gratuite, ainsi que laïque, ce qui signifie que son enseignement et son environnement n’admettent pas la manifestation de dogmes religieux.

 

 

 

Ces principes d’universalité, de gratuité et de laïcité du système scolaire ont toujours cours aujourd’hui, chaque enfant doit faire un parcours scolaire compris entre l’äge de 6 et 16 ans. La vaste majorité des écoles sont sous le contrôle direct du ministère de l’Education; il existe également des écoles privées, mais elles sont sous contrat avec l’Etat, c’est-à-dire qu’elles doivent se conformer aux directives et programmes officiels provenant du ministère.

En raison de son système hautement centralisé, l’école française délivre des diplômes nationaux qui sont basés sur des programmes communs à tous les établissements scolaires. Le recrutement des professeurs des écoles a également lieu à l’échelle nationale, par l’intermédiaire des instituts de formation des maîtres (instituteurs) pour les écoles primaires, ou à travers les concours nationaux, tels que le Capes et l’agrégation pour les collèges et lycées (niveau secondaire).

 

 

L'école élémentaire

Un enfant peut commencer son parcours scolaire dès l’âge de 2 ans, avec l’école maternelle, jusqu’à l’âge de 5 ans. A ce niveau, il développe par de nombreuses activités d’éveil sa sensibilité au monde qui l’environne et une aptitude à apprendre en autonomie. Ce stade, appelé enseignement pré-élémentaire, n’est pas obligatoire mais la plupart des enfants y participent.

A six ans, un enfant entre dans le premier degré, qui dure 5 ans et se compose du cours préparatoire, du cours élémentaire (2 niveaux) et du cours moyen (2 niveaux). Au cours de ces cinq années, l’enfant va apprendre à lire par la lecture, à écrire par des activités de rédaction et de composition et à compter en acquérant les bases de calcul et d’arithmétique. L’enfant est également initié à une langue étrangère, qui est généralement l’anglais, ainsi qu’aux technologies nouvelles, comme l’informatique. Les classes au niveau primaire sont composées de filles et garçons (classes mixtes) et sont généralement conduites par un instituteur, qui enseigne toutes les matières.

 

 

Le collège et le lycée

Le second degré commence dès la sixième, il est partagé entre le premier cycle (de la 6e à la 3e) et le second cycle (seconde, première et terminale). Les élèves suivent des enseignements dans les matières principales (e.g., français, mathématiques, histoire, géographie, sciences, langues étrangères, éducation physique etc.) qui leur sont enseignées par des professeurs spécialisés.

Le premier cycle s’achève avec le brevet des collèges, première certification officielle du système scolaire. A ce niveau, les enfants peuvent choisir entre la poursuite de leurs études dans la filière générale (baccalauréat) ou la filière professionnelle, cette dernière offrant des diplômes (CAP ou BEP) par l’intermédiaire de formations courtes de un à deux ans.

La majorité des élèves choisissent de poursuivre vers le baccalauréat, qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur et des universités. Il existe un certain nombre d’options pour le baccalauréat, selon l’intérêt ou les capacités des élèves. Certains choisissent l’option scientifique (Bac S), d’autres l’option économique (Bac ES), d’autres encore l’option littéraire (Bac L).

Le type d’études poursuivies au niveau supérieur sera naturellement prédéterminé par l’option choisie au baccalauréat. Les épreuves de cet examen ont lieu au mois de juin et en deux temps, au niveau de la première d’abord, puis de la terminale ensuite. Les épreuves du baccalauréat sont nationales, c’est-à-dire qu’elles sont identiques dans l’ensemble des centres d’examen en France. Statistiquement, un candidat sur quatre échoue chaque année au baccalauréat.

 

 

Université et grandes écoles

L’enseignement supérieur en France peut être divisé en trois branches principales :

- Les Instituts Universitaires de Technologie (IUT). Ils offrent sur deux ans des formations professionnelles spécialisées et sanctionnées par un diplôme (DUT);

- Les universités - elles offrent un large choix de formations : Licence générale ou professionnelle (3 ans); Master 1 et Master 2 (un ou deux ans après la licence); Doctorat (trois ans après le Master 2);

- Les Grandes Ecoles, telles que l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), qui forme les cadres de l’Etat; l’Ecole Polytechnique, qui forme des ingénieurs et des scientifiques; l’Ecole des Hautes Etudes commerciales (HEC), qui forme les élites du monde de la finance et du commerce; les Ecoles Normales Supérieures (ENS) qui forment les futurs enseignants. L’accès à ces écoles prestigieuses se fait par concours nationaux auxquels les candidats se préparent durant deux années de travail intense dans les écoles préparatoires.

 

 

 

source article: cliquer ici pour trouver la source de cet article


22/12/2012
0 Poster un commentaire